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  Culture  

Films et Japanimés

Sélection de films et Japanimés sur le Japon et les Budo.

Après la pluie

par Takashi Koizumi

Dans le Japon féodal, un groupe de voyageurs est bloqué par la rivière en crue dans une petite auberge de campagne. Parmi eux se trouve  Misawa, un ronin (samouraï sans maître) qui excelle dans l’art du combat, et sa femme Tayo, qui ne vit que pour l’amour de son mari. Après la pluie, il décide d’affronter les maîtres d’armes des dojos de la région en échange d’argent et de nourriture (activité déshonorante pour un samouraï ...). Remarqué par le Seigneur Shigeaki, celui-ci lui propose de devenir le maître d’armes de son fief, mais les rivalités sont nombreuses.    
Dernier scénario écrit par Akira Kurosawa, c’est un film apaisant, subtil et plein de poésie dans lequel chaque plan est étudié comme un tableau. Les amateurs apprécieront les peu nombreuses mais superbes scènes de combats. Objectivement ... si vous ne devez regarder qu’un film japonais ... c’est celui-là !

Zatoichi

par Takeshi Kitano

Au Japon, au XIXe siècle, Zatoichi est un voyageur aveugle gagnant sa vie comme joueur professionnel et masseur. Mais derrière son humble apparence, il est un redoutable combattant, rapide comme l’éclair et dont les coups s’avèrent d’une stupéfiante précision. Alors qu’il traverse la montagne, il découvre une petite ville entièrement sous la coupe d’un gang. Son chef, Ginzo, se débarasse de tous ceux qui osent se dresser sur son chemin, d’autant plus efficacement qu’il a engagé un redoutable samouraï ronin, Hattori. Dans un tripot, Zatoichi rencontre deux geishas, aussi dangereuses que belles. Okinu et sa soeur Osei vont de ville en ville à la recherche du meurtrier de leurs parents. Elles possèdent pour seul indice un nom mystérieux : Kuchinawa. Dès que les hommes de main de Ginzo croisent Zatoichi, l’affrontement est inévitable et sa légendaire canne-épée entre en action.    
Excellent film de l’excellent Takeshi Kitano sur une histoire mythique japonaise.

Kagemusha

par Akira Kurozawa

En 1573, le Japon est le théâtre de guerres incessantes entre clans rivaux. Le plus puissant de ces clans est commandé par Shingen Takeda. Au cours du siège du château de Noda, Takeda est blessé à mort par un tireur embusqué. Pour éviter que son clan perde de sa cohésion dans des luttes intestines, Shingen demande, dans son dernier souffle que sa mort reste cachée pendant trois ans. Un ancien voleur, épargné pour sa ressemblance avec le seigneur de la guerre, fait alors office de doublure avec la complicité des généraux, afin de duper leurs nombreux ennemis à l’affût.       
Palme d’or, bien méritée, à Cannes en 1980. Une belle leçon d’histoire sur une histoire Japonaise. Film exceptionnel.     

Le dernier samouraï

par Edward Zwick

En 1876, le capitaine Nathan Algren vit avec les souvenirs des batailles sanglantes menées contre les Sioux. Fort de son expérience au combat, il devient conseiller militaire pour le compte de l’empereur japonais soucieux d’ouvrir son pays aux traditions et au commerce occidentaux et d’éradiquer l’ancienne caste guerrière des samouraïs. Mais ceux-ci influent sur le capitaine Algren, qui se trouve bientôt pris entre deux feux, au coeur d’une confrontation entre deux époques et deux mondes avec, pour le guider, son sens de l’honneur.   
Très beau film, tiré d’un histoire vraie, romancée pour le film, de la révolution japonaise de 1870 du clan Satsuma. Dommage que dans le film le personnage central n’ait pas gardé sa nationalité originale, Française (Jules Brunet).    

Tabou

par Nagisa Oshima

Kyoto, printemps 1865. Au temple Nishi-Honganji, la milice du Shinsengumi sélectionne de nouvelles recrues en présence du commandant Isami Kondo et du capitaine Toshizo Hijikata. Les candidats doivent affronter le meilleur guerrier de la milice, Soji Okita. Ce jour-la, deux hommes se détachent du lot et intègrent la milice: Hyozo Tashiro, samouraï de rang inférieur originaire du clan Kurume, et Sozaburo Kano, jeune homme dont la beauté envoûtante attire tous les regards. Tashiro s’éprend immédiatement de Kano.                
Très beau film sur l’homosexualité chez les samouraïs avec des scènes de combat superbement filmées en plan séquence, ce qui est rare !       

Les 7 samouraï

par Kurozawa Akira

Au Moyen-Age, la tranquillité d’un petit village japonais est troublée par les attaques répétées d’une bande de pillards. Sept samouraïs sans maître, mené par Kanbeï, acceptent de défendre les paysans impuissants.    
Le film a obtenu un Lion d’argent à la Mostra de Venise en 1954. Nombreuses sont les scène cultes de ce film tel que le déguisement de Kanbei en bonze, le duel de Kyuzo ou les manières de Kikuchiyo. C’est peut-être le film de samouraïs le plus connu au monde, un chef d’œuvre intemporel, dont John Sturges s’est inspiré pour son célèbre « Les 7 mercenaires ».    
C’est un film à voir absolument.    

Le samouraï du crépuscule

par Yoji Yamada

A l’époque du déclin des samouraïs, à l’aube de l’ère Meiji. Seibei Iguchi est un samouraï de basse caste. Devenu veuf, il doit s’occuper seul de ses deux fillettes et de sa mère malade. Comme il rentre toujours tôt, ses amis et voisins le surnomment « Seibei le Crépuscule ». Ils lui conseillent de se remarier, mais comme il est pauvre, il ne peut prétendre à une femme de haut rang. C’est alors que réapparait la belle Tomoe, son amour de jeunesse, qui a divorcé d’un mari brutal. Un soir qu’ils sont ensembles, l’ex-mari, en état d’ivresse, les surprend, et provoque Seibei en duel : ce dernier arrive néanmoins à le vaincre avec une simple épée de bois...
Film magnifique, drame social sur la précarité d’un samourai sur fond d’action de combat au sabre comme on les aime tant. A voir, pour en plus redécouvrir ce très bon acteur japonais, Hiroyuki Sanada, dans un film traditionnel.    

Alice in borderland

par Netflix

La série met en vedette Kento Yamazaki dans le rôle d’Arisu qui se retrouve perdu dans un Tokyo abandonné connu sous le nom de « Borderland », aux côtés de ses meilleurs amis, Chōta (Yûki Morinaga) et Karube (Keita Machida).                       

Arisu, jeune homme sans emploi, un peu paumé et obsédé par les jeux vidéo, se retrouve soudainement dans une version parallèle de Tokyo, pratiquement inhabitée, dans laquelle lui et ses 2 amis doivent participer à des jeux dangereux pour survivre. Le trio découvre rapidement qu’il est piégé, forcé de participer à des jeux risqués, violents et dangereux, repoussant ainsi leurs propres limites physiques et émotionnelles pour survivre.    
Dans ce monde étrange, Arisu rencontre Usagi, une jeune femme qui participe seule aux jeux des arènes. Ensemble, ils entreprennent de percer le mystère de ce monde parallèle où ils risquent leur vie et affrontent leurs ennemis invisible et leurs souvenirs les plus intimes. Violence, modernité, énigmes et réflexions personnelles donnent envie de savoir, épisode après épisode ce qui se cache derrière le grand mystère de cette première saison.

Le voyage de Chihiro

par Hayao Miyazaki

Chihiro a 10 ans quand elle doit déménager dans une nouvelle maison avec ses parents. Victime de leur gourmandise, ses parents se font transformer en porc par la sorcière Yubaba et la jeune fille se lance dans une aventure pour les sauver. Elle fait la rencontre de Haku, un jeune homme qui va l’aider dans cette mission. Elle devra travailler dans l’établissement de bains de la sorcière, rempli de Kami et de Yokai en leur cachant sa nature humaine interdite en ces lieux.
C’est sans conteste l’un des plus beau japanime du studio Ghibli. Miyazaki fait ici l’apologie des valeurs ancestrales, des esprits fantastiques japonais et du travail collectif tout en faisant une satire du monde moderne.   

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Rashomon

par Akira Kurozawa

Dans le Japon de la fin de l’ère Heian (794-1185), quatre personnes présentent des versions très différentes d’un même crime. Un bûcheron ayant découvert un corps, un procès est ouvert. La première version du crime apparait dans la bouche du bandit qui avoue être l’auteur du meurtre, puis on découvre celle de l’épouse qui dit avoir tué son mari, puis celle du défunt samouraï qui, par la bouche de la medium raconte s’être suicidé. La quatrième version correspond à celle du bûcheron qui, revenant sur sa déclaration, annonce avoir été témoin de la scène.    
Film majeur dans l’histoire du cinéma, utilisant comme moyen narratif l’interprétation d’une même scène selon l’interlocuteur qui raconte les faits, mettant en évidence la subjectivité et l’impossibilité pour un Homme d’être honnête sur lui même. Ce procédé fut repris maintes fois par la suite, notamment dans le film Hero de Zhang Yimou.
Ce film est un monument de l’histoire du cinéma.

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Le tombeau des lucioles

par Isao Takahata

Pendant l’été 1945, après le bombardement de Kobé, un frère et sa soeur, Seita et Setsuko, vont se retrouver à la rue après avoir été poussés par leur tante à devoir se debrouiller seuls. Ils vont se réfugier dans un bunker, près d’une rivière et tenter de survivre grâce à l’amour fraternel qui les lie. Mais la nourriture fini par manquer...            
C’est certainement le manga le plus beau et le plus émouvant qui existe. Sorte de « La vie est belle » japonais, nous partageons la vie de ce grand frère et de sa petite soeur pleine d’émerveillement d’espoir et d’émotion. Toutefois, je ne le conseille pas aux  plus jeunes d’entre nous ni pour une soirée nostalgique ou de déprime.   

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Harakiri

par Kobayashi Masaki

Au XVIIe siècle, le Japon n’est plus en guerre et le pays est dirigé avec fermeté. Hanshirô Tsugumo, un rônin (samouraï errant) sans travail parmi tant d’autres, décide de frapper à la porte du puissant clan des Ii. Reçu par Kageyu Saitô, l’intendant du clan, il lui demande la permission d’accomplir le suicide par harakiri dans la résidence. Tentant de l’en dissuader, Saitô commence alors à lui raconter l’histoire de Motome Chijiwa, un ancien rônin qui souhaitait accomplir, lui aussi, le même rituel.
Chef d’œuvre que je vous conseille pour deux raisons. La première car ce film invente une écriture cinématographique qui depuis fut reprise à maintes reprises. La deuxième car ce film est une véritable leçon d’histoire sur le Reishiki et le Seppuku.

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Ran

par Kurozawa Akira

Dans le Japon du XVIe siècle, le seigneur Hidetora Ichimonji décide de se retirer et de partager son domaine entre ses trois fils, Taro, Jiro et Saburo. Mais la répartition de cet héritage va déchirer la famille.   

Chef d’œuvre photographique inspiré du Roi Lear de William Shakespeare. Le film est très celèbre pour ses plans de scènes de batailles rangées exceptionnelles. Une anectode célèbre raconte qu’Akira Kurozawa a, tout au long du tournage de ce film, fait attendre toute l’équipe et les milliers de figurants pendant des heures pour obtenir la lumière naturelle qu’il souhaitait. Voici un film à voir en grand écran, surtout qu’il existe une version restaurée en 4K.

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